Slope collapse phenomena in the mt. Rocciamelone Group (Cenischia Valley, Western Italian Alps): a fi rst report Eye-witnessed rockfalls on the western slope of the Rocciamelone Mt. (Graian Alps) occurred at fi rst on 26 December 2006 at the heading of the Marderello catchment, above the Novalesa village in the Torino Province. The starting zone was recognized just below the crest line around 3200 m, which links ideally the already known “Ca’ d’Asti landslide” to the Crocetta locality, then to the highest peak (3538 m a.s.l.). Few events apart which took place in the winter, since June 2007 and with increasing frequency up to early September, major rotational slide and rockfall processes were surveyed. The whole process of instability, which should affect at least 5.6 hectares and roughly 650,000 m3 of weathered rock, stony debris and abundant matrix, appears inscribed in a larger deep-seated gravitational slope failure – that is the whole valley system surrounding the Novalesa village. Also thanks to a number of external co-operators, an elementary eye-based surveying program was set up, in the absence (up to now) of suitable monitoring equipment, to collect fi eld data on behaviour, frequency and magnitude of the physical processes involved. Knowledge and elaboration of all the elements acquired should allow suggestions about present-day and future geomorphological evolution, i.e. properly conjectured hazard scenarios.

Phenomenes d’instabilite de versant dans le groupe du Rochemelon (Val du Mont Cenis, Alpes Occidentales). Contribution preliminaire. A partir du 26 décembre 2006 des témoins occasionnels ont signalé les premières épisodes d’instabilité affectant le versant ouest du Rochemelon (3538 m), dans la zone source du bassin versant du torrent de Marderel, en Commune de Novalesa (Turin). On a pu constater que les premiers écroulement de blocs se sont manifestés immédiatement au-dessous de la ligne de crête (près de 3200 m d’altitude) qui relie le jadis connu «éboulement de Ca’ d’Asti» au lieu-dit «la croisette» (d’où l’on remonte par chemin au sommet du mont). Sauf quelques épisodes d’activité dans l’hiver, à partir de juin 2007 jusqu’au moins a moitié septembre on a enregistré des processus de glissement par rotation et d’écroulement, qui sont augmentés par fréquence et magnitude à travers la saison interestivale. Le phénomène observé, dans son ensemble (5,6 hectares à peu près, presque 650.000 m3 de masse en déplacement), parait s’inscrire dans un cadre bien plus complexe et articulé, se rapportant à une déformation gravitaire profonde de versant qui correspondrait à l’entière combe qui entoure Novalesa. Un élémentaire système de monitorage visuel a eté mis sur pied, merci aussi à la coopération volontaire de nombre de personnes sur lieu, qui a permis de détecter à titre suffi - samment représentatif les types de processus, leur fréquence et intensité estimées. On est donc en mesure de reconstruire typologie, déroulement et géomorphologie des processus, visant surtout à l’acquisition d’éléments utiles pour le dressage éventuel d’un scénario des risques qui, avec le temps, en pourraient ressortir.